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octobre 2001 


De la campagne de guerre antisoviétique à nos jours

Limpérialisme : Parrain des oppresseurs 
des femmes afghanes

Non au voile ! Libération des femmes
par la révolution socialiste internationale !


Ce qu’ils ont détruit. Université de Kaboul dans les années 1980 – 
La majorité des étudiants étaient des femmes. (Photo: Plaenta Publishers)

Pendant le dernier quart de siècle, le statut de la femme a occupé le premier plan des guerres en Afghanistan. Aujourd’hui, les féministes et les libéraux  bourgeois utilisent l’oppression brutale que les talibans – des intégristes islamiques – imposent aux femmes afghanes pour justifier le bombardement terroriste de Kaboul par Bush. Cependant, c’est avec l’assentiment américain que les talibans ont pris le pouvoir en 1996 ; les Etats-Unis ont vu, alors, dans cette bande de fanatiques assassins une force utile à la « stabilité » (notamment pour la construction d’un oléoduc depuis l’Asie centrale). Maintenant c’est au tour de  l’« Alliance du Nord » d’être l’alliée de Washington ; ce ramassis hétéroclite de seigneurs de la guerre a répandu pendant une vingtaine d’années la terreur contre-révolutionnaire pour la cause de l’anticommunisme, la réaction islamique et la perpétuation de l’asservissement des femmes. Non seulement les féodaux patriarcaux (des deux côtés) mais aussi leurs parrains impérialistes, qui prétendent défendre la « civilisation », sont les ennemis des femmes. 

La « Révolution d’avril » 1978 en Afghanistan, déclenchée par des éléments petits-bourgeois modernisateurs, proposa de réaliser une réforme agraire modeste et d’introduire quelques droits démocratiques, parmi lesquels l’égalité juridique et l’éducation pour les femmes. Le gouvernement du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA), allié aux Soviétiques, n’était guère « communiste », contrairement à ce qu’en dit habituellement la presse bourgeoise. Son programme était en effet beaucoup plus limité que celui de la Révolution française bourgeoise de 1789. Néanmoins, ses timides mesures pour sortir l’Afghanistan de son état féodal et pré-féodal ont immédiatement rencontré la résistance armée des réactionnaires islamiques,  rendus furieux par le moindre pas en direction de la libération des femmes. 

Fruits amers de la campagne de guerre
antisoviétique: femmes afghanes
emprisonnées dans le burqa (1996)

(Photo: Sebastião Salgado)

La « révolution » n’est pas allée au-delà de réformes limitées, mais la contre-révolution qui s’en est suivi, et qui a finalement mis en place le régime clérical-intégriste des talibans, a jeté l’Afghanistan dans une chambre d’horreur moyenâgeuse. Et derrière cette contre-révolution, la force motrice a été, dès le début, l’impérialisme américain et ses acolytes militaires pakistanais. Déjà, à la fin de 1978, alors que les mollahs musulmans maudissaient une garantie constitutionnelle accordant des droits  aux femmes et que les khans féodaux se soulevaient contre la réforme agraire et l’allègement des dettes des paysans pauvres, les agents américains coordonnaient activement l’opposition, pendant que le Pakistan lui fournissait des armes. Un an plus tard, Washington écoulait clandestinement de l’argent et des fournitures militaires pour le djihad (guerre sainte). La CIA a entrepris la plus grande opération clandestine de son histoire, pour un coût total de plus de six milliards de dollars. 

Quand l’Union soviétique est intervenue en décembre 1979 pour empêcher l’écroulement du gouvernement afghan attaqué, le président américain Jimmy Carter a répondu en lançant la seconde Guerre froide. Pendant la décennie suivante, sous le démocrate Carter et son successeur républicain Reagan, la machine de propagande de Washington a déversé une propagande belliciste antisoviétique qui vantait les moudjahidin (guerriers saints) anti-femmes pour être des « combattants de la liberté ». Les partisans de la Guerre froide reaganienne ont été rejoints dans leurs hurlements par la plupart des groupes de gauche qui ont accusé l’URSS de fouler aux pieds « l’Afghanistan qui se bat avec acharnement pour son indépendance ». A été tu le fait que sous le PDPA  allié aux Soviétiques, pour la première fois dans l’histoire, les femmes afghanes étaient libérées du burqa (le voile suffoquant qui recouvre le corps de la tête aux pieds), que les filles pouvaient apprendre à lire et écrire, étudier dans les écoles et les universités et devenir enseignantes ou scientifiques. 

Le régime afghan allié aux Soviétiques a réalisé des acquis pour les femmes

En prenant le pouvoir à l’aide d’un coup militaire, le PDPA a proclamé un programme en vingt points, notamment des appels à l’égalité entre les nombreux peuples d’Afghanistan, l’expropriation des plus grands propriétaires terriens, l’annulation des dettes de 11 millions de paysans, l’extension du secteur étatique de l’économie capitaliste tout en aidant les petit commerçants, et l’enseignement général pour les deux sexes dans leurs langues maternelles. On a promis aux femmes des acquis démocratiques minimaux : la proscription de la polygamie, un plafond pour le « prix de l’épousée », l’égalité juridique des sexes. Mais ce qui a vraiment enragé les réactionnaires fut le lancement par le nouveau régime d’une campagne d’alphabétisation qui visait en particulier l’éducation des jeunes filles. Des enseignants et des travailleurs chargés de l’alphabétisation ont été accusés d’être communistes et tués. Au début, 99% des femmes afghanes étaient illettrées ; en dix ans, 1,5 millions de personnes  passèrent des examens d’alphabétisation. 

Même une journaliste généralement hostile au PDPA et sympathisant largement avec les moudjahidin a dû admettre qu’il y avait des acquis pour les femmes pendant la période de l’intervention soviétique : 

« L’Union soviétique envahit l’Afghanistan. L’émancipation des femmes afghanes progresse rapidement. Il y a des possibilités plus grandes pour l’éducation, l’emploi et la formation professionnelle, particulièrement pour les femmes dans les villes. (…) Les étudiantes l’emportent en nombre sur les étudiants. Les communistes garantissent juridiquement les droits égaux entre femmes et hommes. De plus en plus, les femmes obtiennent des postes dans le commerce, le gouvernement, le corps diplomatique, la police, l’armée et  le parlement. Des femmes sont enseignantes,  infirmières, artistes, médecins et avocates. De nombreuses couches de la société afghane acceptent mieux l’éducation et l’emploi pour les femmes. » 
– Deborah Ellis, Women of the Afghan War (Praeger, 2000)
Les services médicaux ont été rendus accessibles aux femmes pour la première fois, dans les cliniques de quartier et de village. La Purdah, la réclusion forcée des femmes à la maison, a été considérablement affaiblie. En 1978, seulement 5000 femmes dans tout l’Afghanistan avaient des emplois mais, à la fin des années 1980, 245000 femmes étaient salariées, dont 11000 enseignantes. La plupart des enseignants étaient des femmes, et la plupart des membres du PDPA étaient des enseignants. En 1989, au moment où le Kremlin a traîtreusement retiré ses troupes, le régime de Kaboul a armé tous les membres du parti et formé une milice féminine. 


Des femmes afghanes, leurs acquis menacés, se sont portées 
volontairespour les milices féminines organisées en 1989 
par le gouvernement de Kaboul allié aux Soviétiques. (Photo : Ilhau)

Alors que la gauche réformiste s’est jointe à Washington pour dénoncer l’« invasion soviétique », les trotskystes révolutionnaires (représentés à l’époque par la tendance spartaciste internationale) ont proclamé « Salut à l’Armée rouge en Afghanistan! » et ont appelé à « étendre les acquis de la révolution d’Octobre aux peuples afghans ». Nous avons insisté que l’intervention soviétique en Afghanistan allait à l’encontre du programme de la bureaucratie stalinienne de recherche d’une « coexistence pacifique » avec l’impérialisme. Et, même, alors qu’il était assiégé par les bandes terroristes financées, armées et entraînées par la CIA, le PDPA a commencé à faire marche arrière sur les droits de la femme. Au même moment, il a cherché à former un gouvernement de coalition avec les intégristes islamiques « modérés ». Mais cela n’a pas apaisé les féodaux anti-femmes – ils ont exigé l’abolition de chaque acquis réalisé par des femmes sous le régime des réformes. 

Aujourd’hui, les libéraux occidentaux accusent exclusivement les talibans pour les conditions infernales qui assaillent les femmes afghanes. Mais les talibans n’ont  pris le pouvoir que quatre ans après la chute du gouvernement PDPA. Pendant ces quatre années, les droits de la femme ont été systématiquement annulés par les moudjahidin victorieux qui sont maintenant de nouveau les alliés de Washington. La source antisoviétique citée ci-dessus récapitule les événements de 1992 : 

« Le régime communiste de Najibullah tombe et l’Etat islamique d’Afghanistan prend le contrôle du pays. La constitution est rejetée. Bien que les femmes continuent à travailler et à aller à l’école, elles sont poussées à s’habiller modestement. Le gouvernement déclare que les femmes doivent couvrir leurs cheveux, s’abstenir de se maquiller et ne doivent pas rire en public. (…) Des femmes sont assassinées parce qu’elles sont apparentées à des hommes recherchés par les divers groupes de moudjahidin. D’autres sont tuées parce qu’elles résistent au viol ou au rapt. Beaucoup de jeunes femmes sont enlevées pour devenir les femmes de commandants de moudjahidin . Certaines sont vendues pour la prostitution. D’autres sont lapidées à la mort. D’autres encore disparaissent tout simplement. » 
Women of the Afghan War
Les féministes s’unissent à l’impérialisme contre les femmes afghanes

En 1993, la Cour suprême de l’État islamique a décrété que les femmes ne peuvent pas porter de vêtements semblables à ceux des hommes et qu’elles doivent être complètement couvertes du voile quand elles quittent leur maison, qu’il ne faut pas apprendre aux jeunes filles à écrire et qu’elles peuvent seulement être éduquées aux rudiments de l’Islam, à la maison par leur père ou leurs frères. Tout cela est arrivé avant que les Taliban aient pris le pouvoir. 

Il est souvent dit que le port du burqa, le voile islamique afghan qui cache tout le corps, est une question « culturelle » ou individuelle. Ainsi l’Association révolutionnaire des femmes d’Afghanistan (RAWA) affirme : « Nous croyons que le port du voile est une question culturelle, et non pas religieuse ». La RAWA ajoute : « Porter ou non le voile islamique est une question complètement personnelle, et personne n’a le droit de se mêler de cette décision ou de nous imposer le voile » et, « en ce qui nous concerne, nous ne porterons pas le voile dans la mesure où la sécurité et la prudence sociales nous le permettent, car nous considérons le rejet du voile comme une forme symbolique de résistance et de défi aux intégristes. » Mais sous les conditions féodales et même pré-féodales qui prévalent dans la plupart de l’Afghanistan, la question du voile islamique n’est incontestablement pas une question de choix individuel. Chaque femme qui « choisit » de ne pas porter ce vêtement de l’oppression risque la mort. 

Nous ne parlons pas ici des jeunes filles musulmanes scolarisées en France soumises au harcèlement raciste parce qu’elles portent le hidjab (le foulard islamique), mais de la femme afghane. Elle est emprisonnée derrière le burqa ou le chadori qui recouvre son corps de la tête aux pieds et qui ne laisse même pas d’ouverture pour les yeux, si ce n’est un grillage – que cela soit le résultat de la décision d’une cour islamique ou de la « tradition » brutalement imposée. Les militantes de la RAWA sont des femmes courageuses souvent en danger de mort pour enseigner aux jeunes filles dans les camps de réfugiés dominés par les moudjahidin. De plus, la sécurité est une question réelle et difficile, si l’on pose la question de comment mener le combat contre le voile islamique. Cependant, ce que la RAWA dit est que pour elles-mêmes et dans des conditions urbaines elles rejettent le voile, mais que dans les bastions ruraux isolés de la réaction elles ne sont pas en faveur d’un combat pour le rejet du voile. Elles condamnent ainsi la vaste majorité des femmes afghanes à rester isolées et opprimées. 

De plus, l’affirmation que le port du burqa est une question de coutume blanchit les intégristes islamiques anti-talibans. Dans un article du 16 septembre sur l’assassinat du dirigeant de l’Alliance du Nord Ahmed Schah Massoud, le New York Times fait remarquer : « Alors que les talibans ont acquis une triste réputation au niveau international pour leur prohibition de la télévision, l’emballage des femmes de la tête aux pieds et l’amputation des mains de voleurs, M. Massoud s’est présenté à l’Occident comme un musulman ‘raisonnable’. ‘Je suis pour les droits des femmes’, a-t-il dit. ‘Les femmes peuvent travailler. Les femmes peuvent aller à l’école.’ Mais quand on lui a demandé si sa propre femme porte le burqa de la tête aux pieds, il a souri d’un air embarrassé et a répondu : ‘Oui, c’est la tradition’. » 

Quant à la présence de femmes à l’école, le Times (3 octobre) a annoncé triomphalement que « dans le territoire sous le contrôle de l’Alliance du Nord anti-talibans, on a permis pour la première fois l’année dernière à huit jeunes femmes de rejoindre les 300 jeunes hommes étudiant à l’université. » Le fait n’est pas mentionné que plusieurs milliers de jeunes femmes avaient étudié auparavant dans les universités afghanes mais qu’elles ont été chassées de force par la même Alliance du Nord quand elle était au pouvoir. 

Les idéologues de l’impérialisme US vilipendent le « multiculturalisme » et autres tendances « politiquement correctes» dans les universités américaines qui soutiennent que la culture occidentale n’est pas en soi supérieure à la culture islamique (qui avait préservé les réalisations culturelles et scientifiques passées alors que l’Europe était plongée dans l’âge des ténèbres de l’obscurantisme chrétien). Mais ces mêmes idéologues se satisfont tout à fait de condamner les femmes afghanes au voile sur la base qu’il s’agit de la culture locale. Le même argument a été souvent employé dans le passé pour justifier l’excision, la polygamie dans les sociétés féodales et les autres formes de l’oppression des femmes. 

Avec un raisonnement semblable, un certain nombre de féministes afghanes prétendent que tout était beaucoup mieux avant que « les communistes » (c’est-à-dire les réformateurs petits-bourgeois du PDPA) aient pris le pouvoir et que les choses étaient magnifiques sous le roi, qui est maintenant désigné par Washington pour être le nouveau dirigeant de l’Afghanistan. En fait, la RAWA déclare aussi : « En principe, la RAWA n’est pas une organisation monarchiste. Cependant, la majorité du peuple afghan soutient de tout coeur l’ancien roi. C’est pourquoi la RAWA préfère Zahir Schah à d’autres soi-disant jehadi [moudjahedin] et dirigeants talibans. » Utilisant les arguments opportunistes habituels, ces monarcho-féministes, qui continuent de parer leur propagande d’images maoïsantes de combattantes héroïques, s’alignent aujourd’hui derrière le dirigeant désigné par l’impérialisme américain pour l’ère post-talibane en prétendant que c’est le choix de « la majorité du peuple afghan »! 

La RAWA a bien fait comprendre que ses loyautés de classe fondamentales vont à l’impérialisme capitaliste. Comme plusieurs groupes maoïstes afghans, après « le coup d’Etat orchestré par Moscou en avril 1978 » et « en particulier après l’occupation soviétique de l’Afghanistan en décembre 1979 », au lieu de défendre le gouvernement de Kaboul assiégé contre les forces de la réaction féodale et impérialiste, « la RAWA est devenue directement impliquée dans la guerre de résistance ». Elles se sont ainsi retrouvées dans les camps de réfugiés en Afghanistan dirigés par les partisans de Gulbuddin Hekmatyr, l’intégriste islamique qui a reçu la plupart des millions de Washington pendant la guerre. Dans les années 1970, Hekmatyr et ses acolytes s’amusaient à jeter de l’acide sur les visages d’étudiantes dévoilées à l’université de Kaboul. Et, en 1987, les assassins d’Hekmatyr ont tués la fondatrice et dirigeante de la RAWA, Meena, à Quetta, au Pakistan. 

En s’alignant derrière l’impérialisme et les intégristes islamiques « modérés », une couche entière de féministes petites-bourgeoises et bourgeoises, à la fois en Afghanistan et aux Etats-Unis et en Europe, s’est alignée carrément contre les intérêts des femmes afghanes opprimées. L’expérience du dernier quart de siècle confirme le fait que les femmes ne seront pas libérées par de simples réformes démocratiques-bourgeoises ou par des déclarations d’égalité juridique. Le crime du régime du PDPA n’est pas qu’il est allé trop loin, mais que ses réformes hésitantes ont laissé intacte la base sociale de la réaction. Un gouvernement petit-bourgeois aussi faible dans un pays avec un prolétariat minuscule (pas plus de 30000 ouvriers en 1978) ne pouvait pas tout seul entreprendre une véritable révolution sociale qui seule peut garantir l’émancipation de la femme afghane. Cela exige une force extérieure à la société afghane. 

Pas de meilleurs combattants pour le communisme que les ouvrières de l’Orient

Au contraire, les trotskystes de la Ligue pour la Quatrième Internationale luttent pour la libération des femmes en l’Afghanistan, aussi bien qu’au Pakistan, en Inde ou dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, par la révolution socialiste internationale. Une fédération de gouvernements ouvriers et paysans révolutionnaires dans toute la région jettera les bases économiques pour la socialisation du travail domestique, de l’éducation des enfants et des autres tâches qui ont opprimé les femmes depuis des siècles. Elle étendra l’éducation pour tous et toutes et combattra l’obscurantisme religieux, brisant ainsi la mainmise mortelle de la réaction cléricale. Aux débuts de l’Union soviétique, le combat héroïque des bolcheviks d’Asie centrale – hommes et femmes – pour écraser la contre-révolution féodale a en fin de compte exigé l’intervention de l’Armée rouge pour briser la rébellion des Basmachis. Cela a jeté les bases pour les avancées énormes qu’ont connues les femmes ouzbèkes, tadjikes, kirghizes, turkmènes et kazakhes. Ces acquis sont maintenant balayés avec la décennie contre-révolutionnaire qui a suivi la destruction de l’État ouvrier soviétique bureaucratiquement dégénéré. 

Le retrait honteux d’Afghanistan des staliniens du Kremlin en 1989 fut un pas décisif dans l’ouverture des vannes de la contre-révolution en URSS elle-même. Mais ce résultat tragique n’était pas inéluctable. Comme Léon Trotsky l’a écrit en 1924 au sujet des femmes musulmanes de l’Orient soviétique : 

« (…) La femme orientale, qui est la plus paralysée dans la vie, dans ses habitudes et dans la créativité, l’esclave d’esclaves, elle, qui a enlevé son voile à la demande des nouvelles relations économiques, sentira immédiatement l’absence de toute espèce de fondement religieux. Elle aura une soif passionnée d’acquérir de nouvelles idées et une nouvelle conscience qui lui permettront d’apprécier sa nouvelle position dans la société. Et il n’y aura pas de meilleur communiste en Orient, pas de meilleur combattant pour les idées de la révolution et pour les idées du communisme que l’ouvrière qui a acquis une conscience de classe. »
25 octobre 2001 

Article traduit de : The Internationalist, n° 12, automne 2001


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