Rivera
                        mural

« Les bavardages de toutes sortes selon lesquels les conditions historiques ne seraient pas encore ‘
mûres pour le socialisme ne sont que le produit de l'ignorance ou d’une tromperie consciente. Les prémisses objectives de la révolution prolétarienne ne sont pas seulement mûres ; elles ont même commencé à pourrir. Sans révolution socialiste, et cela dans la prochaine période historique, la civilisation humaine tout entière est menacée d’être emportée dans une catastrophe. Tout dépend du prolétariat, cest-à-dire au premier chef de son avant-garde révolutionnaire. La crise historique de l'humanité se réduit à la crise de la direction révolutionnaire. » 

Leon Trotsky, Lagonie du capitalisme et les tâches de la IVe Internationale


Chassez Macron de l'Élysée – lutter pour un gouvernement ouvrier !
Il faut organiser la grève générale illimitée pour écraser la « réforme » des retraites
Forger un parti ouvrier révolutionnaire, léniniste et trotskyste
Le passage en force de la « réforme » des retraites d’Emmanuel Macron par le 49.3 de la Ve République semi-bonapartiste n’est pas seulement l’acte autoritaire d’un président qui se veut « jupitérien », c’est une exigence du système capitaliste en pleine décadence, qui détruit systématiquement les acquis des luttes ouvrières du passé. Ainsi, pour faire échec à l’assaut du capital il ne suffit pas de mener une lutte défensive et purement « démocratique », il faut passer à l’offensive contre le capitalisme. Avec deux-tiers de la population de la France opposée à la « réforme » qui menace le mode de vie de tous les travailleurs, il est bien possible de vaincre la macronie … sur le chemin de la lutte pour la révolution socialiste. Chassez Macron de l'Élysée – lutter pour un gouvernement ouvrier ! (26 mars 2023)

Du numéro actuel

Internationaliste No.
                                            10

L’Internationaliste No. 10
(juin 2019)

cliquer sur l’image pour accéder au numéro complet en pdf

La révolte des « Gilets jaunes » et la lutte pour la révolution socialiste
Ça fait plus de six mois que les premières manifestations des « Gilets jaunes » en France ont eu lieu. Des milliers de personnes continuent de manifester. Une répression féroce a réduit les manifestations à un noyau dur et une campagne de propagande médiatique implacable a miné le fort soutien initial du public, mais la guerre de guérilla est loin d’être terminée. La hausse des taxes sur le carburant, qui frappait particulièrement les travailleurs, était la goutte qui a fait déborder le vase. Dans toute l’Europe, la malaise sociale suite au krach financier de 2008 s’est traduit par divers mouvements et partis populistes, parmi eux les Gilets jaunes. Tels mouvements multi-classes – de gauche, de droite ou de centre – ont un caractère bourgeois et ne peuvent donc mener une lutte révolutionnaire pour faire tomber le capitalisme. Pour aller de l’avant, il faut mobiliser le prolétariat pour bouleverser l’axe de classe de la lutte. La situation exige une direction ouvrière qui va au-delà du simple syndicalisme: un programme visant à unir l’ensemble de la classe ouvrière et à rassembler les retraités, les jeunes, les chômeurs et les immigrés dans une lutte de classe dure. La révolte des « Gilets jaunes » et la lutte pour la révolution socialiste (6 juin 2019)
Un gouvernement en guerre avec sa population
Macron et les fascistes
(6 juin 2019)
La gauche opportuniste à la remorque des Gilets jaunes
Lorsque les Gilets jaunes ont éclaté sur la scène, c’était une aubaine pour la masse de l’« extrême gauche » française démoralisée. Les différents courants pseudo-trotskystes se sont entraînés dans ce que les bolcheviks de Lénine ont appelé khvostisme, ou le suivisme, l’art de pourchasser tout « mouvement » actuellement en vogue. Pendant que ceux-ci se retrouvent à la remorque aux Gilets jaunes, les léninistes cherchent à scissionner ce mouvement amorphe au travers les lignes de classe, alignant les masses laborieuses d’entre eux à un mouvement ouvrier qui lutte pour la conquête du pouvoir. La gauche opportuniste à la remorque des Gilets jaunes (juin 2019)
La LCI contre l’asile des réfugiés au Québec
Le premier ministre du Québec François Legault a annoncé son intention de réduire l’immigration de 20% cette année, par un moyen ou un autre. Le Québec a un droit de veto sur l’immigration globale, mais pas sur l’entrée de réfugiés. Ainsi, en plus d’annuler 18 000 dossiers d’immigration, Legault a revendiqué que le gouvernement québécois doit contrôler l’immigration tout court. Le journal en français de la Ligue Communiste Internationale au Québec et au Camada a écrit que, alors que « la lutte pour que le Québec ait son État indépendant ne peut être dissociée de la lutte pour contrôler ses frontières », par conséquant, « les revendications menées en ce moment par Legault pour rapatrier au Québec les compétences du fédéral sur l’immigration sont donc, de ce point de vue, légitimes. » Donc la LCI appuie ouvertement le « droit », qualifié de « légitime », d’un gouvernement bourgeois de refouler les réfugiés afin de contrôler des frontières d’un état indépendant, lequel, d’ailleurs, n’existe pas ! Les marxistes authentiques n’assument aucune responsabilité quant à l’organisation de l’appareil répressif de la bourgeoisie lorsqu’ils soutiennent l’appel à l’indépendance. La position de la LCI est une trahison aux principes internationalistes du communisme. La LCI contre l’asile des réfugiés au Québec (6 juin 2019)

L’arrestation de la dirigeante du Parti des Travailleurs algérien par le régime militaire menace toute la classe ouvrière
Libérez Louisa Hanoune !

Jeudi 9 mai, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) algérien, a été convoquée devant le tribunal militaire de Blida à titre de témoin dans le cadre d’une enquête ouverte contre des adeptes du clan Bouteflika, Mais elle a ensuite été placée en détention préventive sous l’accusation non spécifiée « pour atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat ». Cette arrestation arbitraire est une attaque directe aux droits des millions de personnes qui ont manifesté ce derniers temps et présage un durcissement du pouvoir militaire. La Ligue pour la Quatrième Internationale exige la libération immédiate de Louisa Hanoune. Libérez Louisa Hanoune ! (12 mai 2019)


« Assemblée constituante ? » Le bricolage constitutionnel ne mettra pas fin à la misère capitaliste – Pour un gouvernement ouvrier et paysan !
Algérie : pour la révolution ouvrière contre le régime militaire !
Il faut balayer tous les clans de la bourgeoisie et renverser le système capitaliste !
Des centaines de milliers d’Algériens sont descendus dans la rue tous les vendredis, au début pour exiger le départ du président Abdelaziz Bouteflika, et ensuite pour demander le fin du « système ». On parle de la « révolution du 22 février ». C’est une illusion, toute comme on a qualifié les soulèvements qui ont renversé Ben Ali en Tunisie et Mubarak en Egypte une révolution, pour ensuite voir la montée des islamistes, suivi par le retour des militaires. On scande, « Système dégage ». Oui, c’est tout un système, pas seulement un président ou un clan. Et ce n’est seulement l’absence de la « démocratie » (bourgeoise) non plus. Après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, dicté par les généraux sous pression de la rue, le pouvoir algérien est en train de se regrouper. Ce système de chômage massif et de bas salaries, de répression tous azimuts, s’appelle le capitalisme, et pour le balayer il nous faut une révolution ouvrière, socialiste et internationaliste. Algérie : pour la révolution ouvrière contre le régime militaire ! (24 avril 2019)
Contre le « syndicalisme » d’état, forger une direction révolutionnaire (24 avril 2019)
Il faut s’unir aux travailleurs dominicains et américains pour vaincre l’assault impérialiste ! 
Révolte en Haïti contre l’austérité dictée par le FMI
Le 6 juillet 2018, alors que les Haïtiens regardaient la Coupe du monde de football à la télé, le gouvernement droitier du premier ministre, Jack Guy Lafontant, a annoncé qu’il avait décrété, dès le lendemain, augmenter le prix du carburant jusqu’a 50%. En Haïti, un pays profondément appauvri, qui souffre de sous-alimentation généralisée, cette catastrophe constitue un désastre pour plusieurs millions de personnes réussissant à peine à survivre. Et il a été commandé directement à Washington. À la surprise de personne –  à part le gouvernement haïtien et ses seigneurs impérialistes aux États-Unis – le pays a explosé en signe de protestation. En moins de 24 heures, le gouveernement annonçait la « suspension » de la hausse du prix du carburant « jusqu’à nouvel ordre ». Mais cela n’a pas arrêté le soulèvement populaire, puisqu’une grève générale a mis fin aux transports dans tout le pays. C’était le plus grand soulèvement en Haïti depuis des années. Le soulèvement de juillet a permis d’éviter l’imposition de la hausse du prix du carburant dictée par le FMI… pour le moment. Mais étant donné le puissant ensemble de forces décidées à maintenir Haïti sous l’impulsion impérialiste, les masses haïtiennes ne peuvent gagner seules. Construire une opposition prolétarienne dans les principaux pays industrialisés est la meilleure façon d’empêcher les économistes impérialistes arrogants d’entreprendre leur politique d’« accablage des pauvres » en Haïti. Mais une telle lutte de classe exige une direction internationaliste révolutionnaire. Révolte en Haïti contre l’austérité dictée par le FMI (août 2018)


Pas de négociation possible avec la gang Couillard-Coiteux –
Étendre la mobilisation au privé – préparer une vraie grève générale ! 

Il faut paralyser le Québec pour battre les briseurs de syndicats !
Seule manière de balayer l’austérité – renverser le capitalisme
Construisons un parti ouvrier révolutionnaire !

Depuis plus d’un an, les travailleurs du secteur public du Québec se mobilisent pour se défendre des exactions et de la politique d’austérité anti-ouvrière du gouvernement libéral. Après les mobilisations massives de la Coalition Refusons l’Austérité et les marches étudiantes du printemps, pendant cet automne il y a eu toute une série de grèves tournantes, manifestations et piquetages à l’appel du Front commun intersyndical. Suite au report des journées de grève prévues pour les 1er, 2 et 3 décembre, et face au refus du gouvernement libérale de négocier rien du tout sur les salaires, il y avait une journée de grève des 400 000 travailleuses et travailleurs syndiqué-e-s du secteur public le 9 décembre en conjonction avec le déclenchement d’une grève de trois jours des enseignant-e-s. Au cours de la lutte, on a présenté pas mal de plans pour redistribuer la richesse, pour « imposer tous les revenus de façon équitable », etc. Tous sont voués à l’échec. Il n'y a pas de solution à l'austérité sous le capitalisme. La direction est décisive. Pour une lutte jusqu’au bout il faut remplacer la bureaucratie pro-capitaliste avec une direction de lutte de classe et forger un parti ouvrier révolutionnaire. Il faut paralyser le Québec pour battre les briseurs de syndicats ! (décembre 2015)

La guerre impérialiste engendre la terreur islamiste

Après les attentats à Paris : A bas l'état d'urgence – États-Unis et la France hors du Moyen-Orient !
Les abominables attentats coordonnés contre la population civile dans six endroits à Paris dans la nuit du 13 novembre étaient le retour de bâton longtemps attendu de la campagne impérialiste de bombardements en Irak et la Syrie au cours des 15 derniers mois. Les meurtres par l'État Islamique (EI) dans la capitale française ont tué plus de 130 personnes et blessé plus de 400, beaucoup desquelles restent toujours dans l’état critique. C’était une attaque contre les travailleurs du monde entier, une terreur indiscriminée qui s’oppose foncièrement à la lutte contre l’impérialisme. Elle génère inévitablement le chauvinisme de masse dans la population ciblée, mettant musulmans et les immigrés en particulier au risque, en France et ailleurs, et sert d’excuse pour l’escalade de la guerre impérialiste au Moyen-Orient, ce que la France et les États-Unis ont fait immédiatement. Les gangs islamistes ont été financés et equipés pendant des années par Washington et Paris. En plus, le nombre de morts à Paris infligés par ces « chiens de guerre » de l’EI qui ont échappés le contrôle de leurs anciens maîtres ne sont qu’une fraction de ceux causées par les impérialistes, qui ont tué des centaines de milliers de personnes au Moyen-Orient. Le président français Hollande a utilisé l’attaque pour imposer un état d
urgence et pour demander de nouveaux pouvoirs d’état policier. Même avec des critiques formelles, le gros de la gauche s'est plié tacitement à l'escade répressive. Il faut une direction révolutionnaire pour mobiliser les travailleurs contre la guerre et la répression, et pour défendre les immigrés et réfugiés à risque ainsi que les millions d'habitants d'origine nord-africaine et du Moyen-Orient menacés par les attaques racistes. Après les attentats à Paris : A bas l'état d'urgence – États-Unis et la France hors du Moyen-Orient ! (19 novembre 2015)

A bas la loi raciste de nationalité dominicaine –
Pour la solidarité des travailleurs dominicains et haïtiens !

Arrêtons l’expulsion des Haïtiens de la République dominicaine !
Aux États-Unis et RD: pleins droits de citoyenneté pour tous!
Mobilisation ouvrière contre les déportations et les attaques racistes

À partir du 17 juin, le gouvernement de la République Dominicaine a l’intention déclarée de commencer l’expulsion massive des Haïtiens et Dominicains d’origine haïtienne. Sur la base d’une loi raciste de nationalité, des centaines de milliers de Dominicains ont été privés de leur citoyenneté et sont à risque d’être attrapé dans la rue, à leur lieu de travail ou dans leurs maisons dans les bidonvilles désespérément pauvres, et jetés à l’autre côté de la frontière en Haïti. Il y avait une manifestation d’urgence devant le Consulat dominicain à New York le 15 juin, où les internationalistes ont appelé pour l’action ouvrière contre les expulsions et attaques racistes et pour les pleins droits de citoyenneté pour tous qui résident dans la République dominicaine ... et aux États-Unis. Les tensions dominico-haïtiennes sont alimentées par l’impérialisme US, qui avait érigé le système d’importation de travailleurs haïtiens pour faire le travail plus lourd et éreintant en République dominicaine lorsque les deux pays étaient sous l’occupation américaine. Washington avait aussi établi la police frontalière dominicane dans le cadre de la militarisation des frontières américaines. La lutte pour l’unité des travailleurs haïtiens et dominicains peut commencer à New York, où des centaines de milliers d’immigrants dominicaines et haïtiens sont également privés de leurs droits par les racistes lois d’immigration américaines. Arrêtons l’expulsion des Haïtiens de la République dominicaine ! (16 juin 2015)

Face aux mesures de guerre du gouvernement libéral de Charest, mobilisons les gros bataillons de la classe ouvrière !
La grève étudiante québécoise : il faut vaincre l’attaque capitaliste
Depuis plus de trois mois, les étudiants et étudiantes du Québec font la grève contre le plan du gouvernement de Jean Charest, du Parti Libéral, d’imposer une hausse massive des frais de scolarité. En ayant mobilisé jusqu’à 300 000 grévistes, les étudiants ont bouleversé la nation québécoise. C’est la plus grande mobilisation étudiante de l’histoire du Québec et une des plus acharnées luttes sociales au Canada des dernières décennies. Elle revêt une importance internationale capitale, tout aussi comme la grève étudiante de huit mois au Chili l’année dernière. Ce sont parmi les principaux combats actuels contre la guerre capitaliste contre l’éducation publique, et contre les travailleurs tout court. Pour en finir avec la grève, Charest faisait voter, en moins de 24 heurs, une loi speciale qui constitue un lockout des grévistes plus une loi matraque pour interdire des lignes de piquetage. Pour poursuivre une lutte victorieuse contre cette offensive internationale du capital, it faut mener une lutte de classe qui dépasse les limites de la fausse démocratie bourgeoise qui se révèle maintenant comme un État policier, et forger une direction basée sur un programme révolutionnaire internationaliste. La grève étudiante québécoise : il faut vaincre l’attaque capitaliste  (20 mai 2012)

Une « déclaration de guerre » contre la grève étudiante
Québec : Mobilisons la force de la classe ouvrière pour bloquer la loi d’État policier !
La  grève étudiante combative au Québec, qui est déjà rendu à son quatrième mois, est sous attaque. Elle a été appelée pour bloquer une hausse énorme (initialement de 75%, ensuite portée à 82%) des frais de scolarité. Jusqu’à 300 000 étudiants ont bravé une répression féroce, incluant plus de 1 600 arrestations. Le 17 mai le gouvernement du Québec présentait le Projet de Loi n ° 78, qui constitue un lock-out contre les étudiants et les enseignants, en verrouillant les cégeps et les universités en grève jusqu’à la mi-août, et donne à la police un pouvoir arbitraire d’interdire les manifestations. C’est une attaque frontale contre les droits démocratiques et une menace pour les syndicats : les mêmes prétextes (blocage de l’accès) utilisées pour interdire les manifestations étudiantes peuvent être utilisés ensuite pour déclarer hors-la-loi les lignes de piquetage des travailleurs. Les trois principales fédérations syndicales québécoises ont condamné la nouvelle loi. Mais ce qu’il faut en ce moment, c’est l’action, une mobilisation dans les rues, de paralyser Montréal et d’autres grandes villes contre cette abominable loi d’État policier.  Québec : Mobilisons la force de la classe ouvrière pour bloquer la loi d’État policier !  (18 mai 2012)

Pour gagner le bras de fer, il faut mobiliser
la puissance du mouvement ouvrier tout entier

Québec : Lock-out à Rio Tinto Alcan à Alma
Le 1er janvier 2012 les patrons de l’aluminerie Rio Tinto Alcan, située dans la ville d’Alma, dans le nord-est du Québec, ont déclenché un lock-out afin d’étouffer sans pitié la volonté de lutte des 787 travailleurs et travailleuses. Par le moyen d’une augmentation radicale de la sous-traitance, le géant mondial de l’aluminium veut réduire les salairea de plusieurs centaines de travailleurs à moins de la moitié de ce qu’ils reçoivent actuellement. Les travaeilleurs lockoutés ont reçu beaucoup de gestes de solidarité, mais ce qui compte ce sont les actions. Il faudrait faire la grève et occuper toutes les installations de RTA au Québec et dans le reste du Canada pour couper la source de leurs profits. Enchaînés par les tribunaux bourgeois, les travailleurs ne peuvent gagner que par une lutte de class acharnée pour faire valoir la loi des travailleurs sur celle des patrons. Québec : Lock-out à Rio Tinto Alcan à Alma  (20 février 2012)

L’E.U. profite du tremblement de terre pour réoccuper le pays

Haïti: Solidarité ouvrière, oui!
Occupation impérialiste, non!

Arrêtez de bloquer l’aide au peuple haïtien – Troupes US et de l’ONU hors d'Haïti !
Le tremblement de terre du 12 janvier au Haïti qui a dévasté la capitale, avec un bilan de plus de 200.000 morts et 1,5 millions de personnes sans abri, était l’une des pires calamités géologiques de l’histoire moderne. Le séisme était une catastrophe naturelle, mais le bilan épouvantable des morts et la destruction monumentale ont été causés par le capitalisme et limperialisme. Alors, les souffrances humaines ont été considérablement aggravées par la militarisation des secours et la réoccupation d’Haïti par les États-Unis. Plus d’une dizaine de vols organisés par des organisations humanitaires, qui transportaient des équipes de sauvetage, des tonnes de médicaments et des hôpitaux de campagne entiers, se sont vu refuser l’autorisation d’atterrir à Port-au-Prince par les contrôleurs aériens militaires américains qui ont pris le contrôle de l’aéroport. Il existait déjà des stocks considérables de nourriture dans des entrepôts en Haïti, mais les militaires américains et onusiens ainsi que les agences d’aide ont refusé de les distribuer par peur de « émeutes ». La vaste campagne médiatique est une guerre de propagande pour embellir l’image de l’impérialisme américain. Cet humanitarisme bidon est utilisé pour masquer une nouvelle occupation américaine d’Haïti. Nous exigeons le fin de l’occupation impérialiste de Haïti, troupes US et de l’ONU hors dHaïti, et arretez de refuser l’entrée aux réfugiés haïtiens. Haïti: Solidarité ouvrière, oui! Occupation impérialiste, non!  (20 janvier 2010)

Pour l’action de la classe ouvrière internationale contre les militaristes israéliens, l'impérialisme américain et ses pions arabes!

Massacre sioniste :
Il faut briser le siège et défendre Gaza!

Vers midi du 27 décembre, laviation israélienne a lancé une attaque massive de bombardement sur la bande de Gaza densément peuplée. Plus de 270 Palestiniens ont été tués alors que des vagues d’avions de combat F-16 et d’hélicoptères Apache fournis par les États-Unis ont largués plus de 100 bombes. Les militaires israéliens ont dit quils visaient des installations du Hamas, mais bon nombre des morts étaient des civils ont été tués, dont plusieurs enfants, alors que les élèves venaient de sortir des écoles pour le déjeuner. Les attaques sionistes sur les zones du centre-ville étaient une tuerie de masse délibérée. Le massacre israélien a été réalisé avec la pleine connaissance et le feu vert de ses patrons impérialistes de Washington, ainsi que des régimes client des États-Unis comme lEgypte. L’Internationalist Group et la Ligue pour la Quatrième Internationale condamnent la tuerie de masse israélienne dans la bande de Gaza et appellent à l’action de la classe ouvrière internationale dans la défense de Gaza et du peuple palestinien, y compris pour briser le siège.  Massacre sioniste : Il faut briser le siège et défendre Gaza !  (janvier 2009) 

Pour la défense révolutionnaire de Cuba !
Libérez les Cinq Cubains !

Le 5 juin, la 11ème Cour d’appel américaine, en Atlanta, a confirmé la condamnation des « Cinq Cubains » : René González,  Gerardo Hernández, Ramón Labaniño,  Fernando González  et Antonio Guerrero. Les Cinq ont héroïquement risqué leurs vies pour défendre la révolution cubaine contre les attaques terroristes lancées à partir du territoire des États-Unis. Les procureurs avaient présenté des preuves que les Cinq avaient infiltré des groupes terroristes contre-révolutionnaires de Miami. Mais, comme il n’y avait aucune preuve qu’ils aient commis un crime quelconque, les procureurs ont lancé les accusations additionnelles de complot en vue de commettre de lespionnage et un meurtre. Plusieurs milliers de Cubains ont été abbatus pendant presque un demi-siècle d’invasions, attentats à bombe et assassinats par les États-Unis et ses mercenaires gusano. Les auteurs de la destruction d’un avion de Cubana Airlines en octobre 1976, qui a tué les 73 personnes à bord, Orlando Bosch et Luis Posada Carriles, se promènent librement dans les rues de Miami tandis que les cinq héros cubains sont emprisonnés pendant près d’une décennie. Nous exigeons que les Cinq Cubains soient libérés  maintenant même, et que la base navale et centre de torture de Guantánamo soit retournée à Cuba ! Libérez les Cinq Cubains !  (décembre 2008) 

Il faut construire un parti ouvrier internationaliste !
Vaincre l’impérialisme canadien en Afghanistan,
et « chez nous » !

Ça fait sept ans déjà que l’armée canadienne participe pleinement à la destruction de l’Afghanistan. Le Canada y joue son rôle de commandant adjoint de la force expéditionnaire impérialiste en Afghanistan sur tous les terrains : répression et massacres de la population civile, la torture et la faim. Ce n’est pas une question de politique, mais de système. Que la mission du contingent canadien soit désignée comme étant le « maintien de la paix » sous l’égide de l’ONU ou bien la poursuite de la guerre contre les Taliban dans le cadre de l’OTAN ne change en rien le caractère colonial de cette occupation. Nous ne voulons pas que les forces canadiennes sortent de l’Afghanistan pour être déployés au Congo…ou dans le village mohawk de Kahnawake, à quelques kilomètres du centre-ville de Montréal. L’impérialisme canadien doit être vaincu, là-bas et ici aussi, par la mobilisation ouvrière – comme la grève contre la guerre des dockers américains de la Côte Pacifique le 1er mai dernier. La guerre du gouvernement d’Ottawa contre les peuples afghans est la même guerre que les capitalistes mènent contre les travailleurs et les peuples opprimés dans ce pays.  Vaincre l’impérialisme canadien en Afghanistan, et « chez nous »  (28 octobre 2008)

Dans les élections fédérales canadiennes :

Aucun choix pour la classe ouvrière
Il faut forger un parti ouvrier révolutionnaire !
Le 14 octobre, les électeurs et électrices de l’ensemble du Canada sont appelé-es aux urnes pour élire un nouveau gouvernement bourgeois. La gauche réformiste s’est mobilisée pour dénoncer les politiques de droite du Parti Conservateur et pour chasser ce dernier du pouvoir en appelant à un « vote stratégique » visant à « bloquer la droite ». Il ne fait pas de doute que le Parti Conservateur de Stephen Harper est profondément réactionnaire, mais le Parti Libéral a été le pilier de la domination de la classe capitaliste au Canada depuis la Confédération de 1867. Ce sont les libéraux qui ont mené une offensive tous azimuts contre les acquis sociaux de la classe ouvrière depuis les années 90. Le Nouveau Parti Démocratique, social-démocrate de droite et anglo-chauvin jusqu’à la moelle, s'est prononcé pour una coalition avec le Parti Libéral, et le Bloc Québécois nationaliste bourgeois soutient l’occupation de l’Afghanistan par l’armée canadienne (tout en y ajoutant quelques préoccupations « humanitaires »). Les candidatures des deux petits partis staliniens sont complètement réformistes. La Ligue pour la Quatrième Internationale ne soutient, même de façon critique, aucun des partis qui présentent des candidats à cette élection. La véritable solution réside dans la construction d’un parti ouvrier révolutionnaire léniniste-trotskyste visant à rallier les secteurs les plus combatifs de la classe ouvrière à la tête de tous les opprimés dans la lutte pour le renversement du capitalisme.  Élections canadiennes : Aucun choix pour la classe ouvrière  (9 octobre 2008)

Pour la mobilisation ouvrière contre la brutalité policière !

Montréal-Nord en flammes :
révolte de la jeunesse immigrante
L’assassinat d’un jeune immigré, Fredy Villanueva, par des policiers a provoqué la colère de tout l’arrondissement de Montréal-Nord. Quand ce ras-le-bol a explosé en flammes après une marche de protestation, le quartier a été investi par une armée de policiers anti-émeutes. Le lendemain, les médias et les politiciens bourgeois sont unanimes pour vitupérer contre les jeunes immigrés et défendre la police. Ensuite on a intensifié le dispositif policier dans cette zone connue comme « le Bronx montréalais ». Même les nationalistes petit-bourgeois de Québec Solidaire se sont ralliés à cette sainte alliance réactionnaire en déclarant « inacceptable » la « violence » des jeunes en colère (quant aux flics assassins, QS voulait seulement que « la lumière soit faite » sur les circonstances de la mort) !  Parmi les organisations de gauche, il y avait des dénonciations de la brutalité policière et des gestes d’appaisement (démission du maire de l’arrondissement) ou des propositions d’une impossible « démocratisation » de la police capitaliste, mais aucune stratégie pour une riposte de classe. Dans cette situation critique, tout comme dans la révolte de la jeunesse de la banlieue française en 2005, il fallait organiser une mobilisation ouvrière-immigrée pour défendre les immigrés sous attaque policière, et lutter pour des mesures contre le chômage qui pointent vers la seule solution réelle : la révolution socialiste. Montréal-Nord en flammes : révolte de la jeunesse immigrante  (août 2008)

A New York une manifestation pour protester contre la persécution des travailleurs haïtiens en République dominicaine
« Travailleurs Haïtiens et Dominicains unissez-vous! »
Le 7 août, plus de 75 personnes ont participé à une manifestation d’urgence à New York pour dénoncer les atrocités infligées à des travailleurs haïtiens qui résident en République Dominicaine. C
était la première fois depuis de nombreuses années que des organisations qui représentent les ressortissants des deux pays qui partagent l’île antillaise s’unissaient pour protester contre la persécution raciste des Haïtiens en R.D. Cet événement s’est produit juste une semaine avant l’inauguration du troisième mandat au pouvoir du président dominicain Leonel Fernández. Les appels xénophobes (contre les étrangers) de hauts fonctionnaires du gouvernement ont suscité la crainte que l’expulsion massive de travailleurs haïtiens serait en première place sur l’agenda du président.  Les groupes participants étaient tous d’accord que tout le monde en République Dominicaine, ou aux États-Unis, doit avoir les mêmes droits. LInternationalist Group a participé régulièrement à des manifs mensuelles devant le Consulat dominicain ainsi que dans lorganisation de l’initiative de front uni du 7 août. « Travailleurs Haïtiens et Dominicains unissez-vous! »  (août 2008)


Des Haïtiens brûlés et tués à coups de machette par des meutes de lyncheurs, des dizaines de milliers expulsés par l'armée

Arrêtez la persécution des travailleurs haïtiens en République Dominicaine!
Depuis le moi de mai 2005, une vague de violence raciste et xénophobe (anti-étranger) a déferlé sur la République Dominicaine, incité par le gouvernement dominicain, en ciblant les travailleurs immigrés haïtiens ainsi que les Dominicains à la peau foncée. C’est n’est pas un incident isolé mais tout un système d’esclavage virtuel dans les plantations de la canne à sucre et plus récemment dans les chantiers de construction urbains. Chaque année, des dizaines de milliers d’hommes, femmes et enfants sont ramassés par des soldats et sommairement expulsés en Haïti. En même temps, les autorités refusent à fournir des documents d’identité, et même pas des certificats de naissance, aux enfants nés en République Dominicaine dont les pères sont d’origine haïtienne. Ensuite, a cause de leur condition de « sans-papiers », ils se font refuser lentrée à lécole. Alors que la gauche a été enchaînée par le nationalisme des deux côtés de la frontière, il faut exiger les pleins droits de citoyenneté pour tous et lutter pour mobiliser des travailleurs dominicains et haïtiens contre la frénésie chauvine. Arrêtez la persécution des travailleurs haïtiens en République Dominicaine !  (août 2008)

Pour les pleins droits de citoyenneté pour tous les immigrants !
Il faut construire un parti ouvrier internationaliste !

Québec : question nationale et montée du chauvinisme anti-immigrant
Le dernier an et demi au Québec a été marqué par la montée de la droite politique représentée par l’Action Démocratique du Québec (ADQ) et par une crise identitaire autour des fameux « accommodements raisonnables ». La droite nationaliste représentée par l’ADQ – mais aussi par une partie du mouvement indépendantiste québécois – a soulevé le spectre d’une supposée menace pour les « valeurs québécoises » représentée par les immigrants non-occidentaux et plus particulièrement musulmans. Les léninistes-trotskystes s’opposent à toute mesure discriminatoire basée sur la langue et l’origine ethnique, en même temps que nous prenons parti pour l’indépendance du Québec. Nous appuyons les femmes qui ont osé quitter la voile, et nous nous opposons à l’interdiction par l’État capitaliste et impérialiste du foulard islamique et d’autres symboles religieux, ce qui ne peut que servir à l’exclusion discriminatoire. Nous revendiquons les pleins droits de citoyenneté pour tous les immigrants et immigrantes et ce sans condition. L’oppression historique du peuple québécois et la discrimination que la langue française a subie au Québec comme dans le reste du Canada pendant des décennies ne peuvent en aucun cas servir de justification à la volonté des nationalistes bourgeois du Parti Québécois de restreindre l’accès des non-francophones à la vie politique. Québec : question nationale et montée du chauvinisme anti-immigrant  (juillet 2008)

L’action ouvrière historique des dockers de l’ILWU montre la voie
Grève contre la guerre paralyse les ports aux USA
Le Premier Mai, tous les ports de la Côte Ouest des États Unis ont été fermés pour exiger la fin de la guerre et de loccupation dIrak et Afghanistan par les USA. Cette grève historique réalisée par les dockers du International Longshore and Warehouse Union (ILWU) est la première fois de lhistoire quun syndicat américain a arrêté le travail contre une guerre américaine. Les bases du syndicat ont défié les arrêts de larbitre, qui les avait ordonné, deux fois, à ne pas débrayer. Ils ont surmonté aussi les capitulations de la direction de lILWU, qui dès le départ ne voulait pas cette grève, essayait de lédulcorer et tremblait devant les menaces daction legale en même temps qu’elle agitait le drapeau américain. L’association des employeurs maritimes (PMA) a déclaré que la paralysation du travail par les dockers le Premier Mai était une « grève illégale ». Cepandant, avec tous les soufflements des port-paroles du patronat, les travailleurs portuaires ont indiqué la voie à suivre pour vaincre la guerre impérialiste par la mobilisation de la force de la classe ouvrière. La grève du Premier Mai des dockers contre la guerre était un premier pas, une indication de ce quil faut faire pour renverser les fauteurs de guerre à Washington. Cette action « symbolique » avait un effet même en Irak, ou les travailleurs des deux ports irakiens ont paralysé le travail en solidarité avec lILWU. Mais ce nétait quun début. Ce quil faut, nest seulement laction industrielle, mais surtout une offensive politique contre Démocrates et Républicains, les partis associés de limpérialisme USA, pour construire un parti ouvrier de lutte de classe. Grève contre la guerre paralyse les ports aux USA  (mai 2008)

Pour des grèves ouvrières contre la guerre !

Arrêt de travail contre la guerre annoncée pour le Premier Mai par les dockers américains
Le syndicat des dockers de l’ILWU a décrété l’arrêt de travail dans tous les ports de la Côte Ouest des Etats-Unis le Premier Mai pour exiger la fin de la guerre en Irak et en Afghanistan
Étape majeure pour le mouvement ouvrier américain, le syndicat des dockers, l’International Longshore and Warehouse Union (ILWU), a annoncé qu’il va fermer les ports de la Côte Ouest le Premier Mai pour exiger la fin immédiate de la guerre et de l’occupation en Irak et en Afghanistan et le retrait des troupes américaines du Moyen-Orient. C’est la première fois depuis des décennies qu’un syndicat américain a décidé d’entreprendre une action industrielle contre une guerre américaine. Les syndicats et les organisations ouvrières à travers les Etats-Unis et internationalement doivent se saisir de l’action annoncée par le puissant syndicat des dockers de la Côte Ouest d'arrêter le travail pour arrêter la guerre. Et le but de telles actions doit être non pas de faire pression sur les politiciens bourgeois dont les mains sont couvertes de sang – ils ont voté pour chaque budget de guerre pendant les dernières six années et demie – mais une manifestation de la puissance des travailleurs qui font marcher ce pays, et qui peut larrêter net ! Premier Mai : Arrêt de travail contre la guerre annoncé par les dockers américains  (1 mars 2008)

Tollé impérialiste contre la révocation de la licence de diffusion des putschistes de RCTV – Les trotskystes appellent les travailleurs à en prendre le contrôle

Venezuela : Bataille autour des médias

Dans la première moitié de 2007, il y a eu un déferlement de dénonciations frénétiques de la part des médias, des porte-parole des gouvernements impérialistes et des groupes des « droits de l’homme » pro-impérialistes concernant la révocation par le président vénézuélien Hugo Chávez de la licence de diffusion de RCTV, le plus grand réseau de télévision dans le pays. Au Venezuela, les réactionnaires de la droite dure ont mobilisé des manifs en prétendant défendre la « liberté d’expression ».  La Ligue pour la Quatrième Internationale  met en garde : RCTV a agi dans le passé et continue d’agir comme instrument direct de l’impérialisme américain. Le tollé déclenché par les maîtres de l’impérialisme sur Radio Caracas Television fait partie de leurs efforts redoublés pour renverser le régime vénézuélien. Ce n’est pas une question de liberté de la presse mais de défense élémentaire contre l’agression impérialiste.  Nous appelons les travailleurs vénézuéliens à se mobiliser indépendamment pour imposer le contrôle ouvrier sur tous les médias bourgeois et sur l’économie capitaliste. Venezuela : Bataille autour des médias  (juillet 2007)

Après les présidentielles, l’offensive réactionnaire contre les jeunes et les travailleurs

France : la droite dure au gouvernail

Pour vaincre Sarkozy, il faut en finir avec les alliances de collaboration de classes
De la campagne présidentielle la plus épouvantable qu’ait connue la France depuis longtemps est sorti vainqueur le candidat qui incarnait le plus la surenchère électorale chauvine et l’acharnement patronal à en finir avec les minces acquis syndicaux qui subsistent encore après un quart de siècle de démantèlement de l’ « Etat providence ».  Nicolas Sarkozy a été installé à l’Elysée pour proclamer le décès du « modèle français ». Cette politique représente un consensus au sein de la bourgeoisie française, et la candidate « socialiste » Ségolène Royal était en fait celle d’une coalition bourgeoise, appuyée aussi par de petits partis capitalistes. Comme toujours, ce front populaire de collaboration de classes avait l’objectif d’enchaîner les travailleurs à un secteur de la bourgeoisie.  « Sarko » contre « Ségo » était une compétition entre deux postulants ayant la même politique fondamentale, et une majorité des électeurs a préféré l’original à la copie. Si la campagne présidentielle a démontré la banqueroute d’une gauche parlementaire « social-libérale », elle a aussi mis à nu le cul-de-sac dans lequel se trouve une « extrême gauche » plongée dans le front-populisme. La leçon du récent choc des présidentielles, mais surtout des luttes sociales de la décennie passée, est l’urgent et nécessaire regroupement des marxistes orthodoxes au sein d’un parti ouvrier révolutionnaire authentiquement trotskyste. France : la droite dure au gouvernail  (mai 2007)

Grève nationale pour exiger : police et forces armées, dehors !
Oaxaca brûle : Épreuve de force au Mexique
A bas le PRI, PAN et PRD ! Rompez avec López Obrador y son front populaire ! Formez des comités de défense ouvrière !
La combative grève et la rébellion de masse qui ont ébranlé Oaxaca et qui secouent maintenant tout le Mexique, sont entrées dans leur phase décisive.  L’invasion violente de l’Etat [de Oaxaca] avec la Police fédérale préventive (PFP) et les forces armées a déclenché une vague d’opposition qui s’étende à tout le pays et se répercute à l’échelle internationale. Il est clair aux yeux de tous que le déploiement de force militaire n’a pas eu – loin de cela – l’effet d’intimidation souhaité. Le Grupo Internacionalista a proposé que des secteurs importants de la classe ouvrière lancent une grève nationale contre la répression. Ce qui empêche la mobilisation nécessaire est surtout le front populaire autour du PRD (Parti de la Révolution Démocratique) et son porte-drapeau Andrés Manuel López Obrador. Ce parti bourgeois essaie d’indiguer la lutte des travailleurs pour défendre les intérêts du capital. Ensuite vient la massacre. La clé pour que les enseignants de Oaxaca et leurs alliés ouvrent la voie à un soulèvement révolutionnaire des ouvriers, des paysans et de tous les exploités et opprimés contre la bourgeoisie est de combattre pour l’indépendance prolétarienne à l’égard de tous les partis et politiciens bourgeois. Oaxaca brûle  (10 novembre 2006) 

Après les massacres à l’aciérie de Sicartsa et à Atenco

Mexique : Les enseignants de Oaxaca repoussent l’assaut sanglant de la police
Deux semaines avant les élections présidentielles mexicaines, l’administration de l’Etat de Oaxaca a monté une provocation flagrante, évacuant violemment les enseignants qui occupaient le centre-ville. C’est ainsi que la classe dirigeante mexicaine prépare sa farce électorale, trempée du sang des ouvriers. Mais le gouvernement a seulement réussi à mobiliser les enseignants, et l’évacuation échoua. Après trois heures de bataille rangée, les 40 000 grévistes sont parvenus à forcer les barrages de police et chasser les forces de répression.
Dans ce moment il est urgent de lancer une grève nationale contre ce gouvernement assassin, mais surtout, il faut une réponse politique à l’offensive de classe de la bourgeoisie. Le Grupo Internacionalista appèle à refuser de donner une seule voix au PAN, au PRI, au PRD et aux autres partis bourgeois, à rompre avec le front populaire autour du candidat du PRD, Andrés Manuel López Obrador, et à forger le noyau d’un parti ouvrier révolutionnaireMexique : Les enseignants de Oaxaca repoussent l’assaut sanglant de la police  (16 juin 2006)  

Provocation raciste contre les jeunes de banlieue

France : Mobiliser la puissance ouvrière pour repousser l'attaque contre les jeunes

Pas de nouveau front populaire – Ce qu’il faut : Un Mai 68 qui va jusqu’au bout ! Révolution ouvrière !
Pendant dix semaines, dans toute la France des étudiants, des jeunes et des travailleurs étaient dans les rues pour manifester leur opposition à la loi du « contrat de première embauche » qui permettrait aux patrons de licencier facilement les travailleurs et travailleuses jeunes pendant deux ans. Cette mesure anti-ouvrière était la réponse du président Chirac et son premier ministre aristocratique de Villepin, appuyé  par le « premier flic de la France », Sarkozy, à la révolte de la jeunesse des banlieues pendant l’automne de 2005. Tout le monde comprend qu’il s’agit pour le gouvernement d’ouvrir une brèche pour une offensive contre la sécurité du travail pour tous. Finalement, le gouvernement a du reculer. Mais alors que des millions de manifestants ont participé dans les plus grandes mobilisations depuis 1968, la gauche réformiste ne cherchait que de faciliter l’élection d’un nouveau gouvernement de front populaire en 2007. Ce tracte de la Ligue pour la Quatrième Internationale propose un programme de revendications transitoires qui mènent du combat actuel à la lutte pour la révolution ouvrière.  France : Mobiliser la puissance ouvrière pour repousser l'attaque contre les jeunes  (mars 2006)

La condition de la victoire : mobiliser la classe ouvrière

Québec : bilan de la grève étudiante de 2005
Il faut forger un parti ouvrier révolutionnaire !
L’hiver et le printemps 2005 ont été marqués par la plus importante grève étudiante de l’histoire du Québec. Pendant sept semaines au tota, plus de 200 000 étudiants et étudiantes y ont participé.  Le gouvernement a été fortement fragilisé par ce débrayage, l’ « opinion publique » étant plutôt favorable aux étudiants malgré une intense propagande médiatique bourgeoise. Et pourtant, la grève s’est terminée par un échec. La défaite de cette « grève historique » s’explique surtout par son programme circonscrit, limité aux revendications défensives ; un cadre organisationnel qui ne dépassait pas les divisions entre plusieurs fédérations et associations en compétition ; et son isolement de la classe ouvrière, seule force capable de vaincre le gouvernement bourgeois. L’enjeu principal était l’absence d’une direction révolutionnaire.  Québec : bilan de la grève étudiante de 2005  (novembre 2005)

De l’Irak au Brésil : La libération des femmes est possible seulement par la révolution socialiste
Les droits des femmes sont attaqués à l’échelle mondiale. En Irak, les autorités de l’occupation coloniale sont en train d’imposer une domination chiite, pendant qu’au cœur même de l’empire nord-américain, le droit à l’avortement est menacé non seulement par les républicains de George Bush mais aussi par les démocrates. Au Brésil, en cette troisième année du gouvernement dirigé par Luiz Inácio Lula da Silva et son Parti des travailleurs (PT), on n’a même pas gagné le droit élémentaire pour les femmes de contrôler leur propre corps et de mettre fin à une grossesse non désirée. En même temps, près de 14 millions de femmes, constituant 45% de toutes les femmes salariées, et par-dessus tout les femmes noires, gagnent le salaire minimum (ou moins), un des plus bas du monde. Nous, trotskystes insistons qu’aucun gouvernement bourgeois ne veut ni ne peut mettre sur pied les mesures qui sont nécessaires pour jeter les bases d’une véritable égalité entre les sexes et d’une libération des femmes de leur oppression séculaire, et que la libération des femmes sera seulement possible en unissant les efforts des travailleurs hommes et femmes dans une révolution socialiste internationale.
De l’Irak au Brésil : La libération des femmes est possible seulement par la révolution socialiste  (novembre 2005)

A bas le méga-front populaire de Lula, arme du capital contre les travailleurs !
Pour combattre ses « réformes » antiouvrières dictées par le FMI...
Nous n’avons pas besoin d’un « nouveau parti » social-démocrate des lulistes déçus... 
Ce qu’il faut, c’est forger un parti ouvrier révolutionnaire !

Dès l’instant où Luiz Inacio Lula da Silva a emménagé dans le bureau présidentiel à Brasilia, la déception a été grande au sein de la classe ouvrière brésilienne. Une période de luttes ouvrières contre le gouvernement dirigé par le Parti des travailleurs de Lula (PT- Partido dos Trabalhadores) s’annonce, période dans laquelle la question clé sera la résolution de la crise de la direction prolétarienne. Dans sa totalité la gauche opportuniste a donné son soutien au PT, en dépit de son alliance de front populaire avec le Parti libéral et dautres partis bourgeois.  Seule la LQB  insistait sur la position du trotskysme authentique de lutter pour  l’indépendance politique révolutionnaire de la classe ouvrière, en refusant, comme une question de principe de classe, de voter pour tout candidat ou parti d’un front populaire, qui est une formation politique bourgeoise. Quand Lula a commencé à réaliser son programme dicté par le Fond Monetaire Internationale, une partie des supposés « radicaux » du PT sont entrés en rébellion, pour ensuite fonder le Parti du socialisme et la liberté (PSOL). Cependant, cet nouveau parti veut seulement retourner au bel temps social-démocrate du « PT des origines ». A bas le méga-front populaire de Lula, arme du capital contre les travailleurs !  (avril 2005)


Il faudra une lutte de classe acharnée pour battre le géant antisyndical
Le 2 août les travailleurs du magasin de Wal-Mart à Jonquière, Québec ont réussi à se syndiquer, dans ce qui est maintenant la seule unité syndicalisée en toute lAmérique du Norde de la chaine commerciale notoire pour ses pratiques antisyndicales. Avec lappui dune majorité solide, les quelques 170 travailleurs et travailleuses, dont 80% sont des femmes, seront dès maintenant représentés par les Travailleurs unis de lalimentation et du commerce (TUAC). Ce nest pas fortuit que la première victoire syndicale contre Wal-Mart serait à Québec, où jusquà 100 000 travailleurs ont manifesté le 1er mai contre les lois antisyndicales du gouvernement du Parti libéral, et dans la région du Saguenay-Lac-St.-Jean, où se sont déroulés des combats syndicaux acharnés au cours des derniers dix mois. En janvier, des travailleurs de laluminum à Jonquière ont occupé lusine de la multinationale Alcan pendant presque trois semaines alors que la direction de lentreprise annonçait la fermeture de la salle de cuve. Les dirigeants syndicaux attendent que les lois du travail du Québec les aideront, mais ces mêmes lois furent utilisées pour déclarer illégale loccupation de lusine dAlcan. Wal-Mart est le plus grand employeur des Etats-Unis et du Mexique, et les militants syndicaux peuvent tirer des leçons pertinentes de la lutte au Québec. LInternationalist sest rendu à Jonquière pour discuter avec les travailleurs et travailleuses. Voici notre reportage. Attention travailleurs de Wal-Mart ! Une victoire pour la syndicalisation au Québec  (septembre 2004)

De L’Internationaliste N° 5

L'Internationaliste N° 5

L’Internationaliste N° 5
(mai 2004) 
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Les bouchers Bush et Blair bombardent Bagdad
Défense de l’Irak ! Pour la guerre de classe contre la guerre impérialiste ! 
Mobilisons la puissance de la classe ouvrière pour la défaite de l’agression impérialiste sanguinaire ! 
Pour des grèves contre la guerre ! Non à l'Etat policier ! Construisons un parti ouvrier révolutionnaire !
Le 19 mars le président US George Bush a déclenché l'invasion de l’Irak depuis longtemps annoncée. L’énorme corps expéditionnaire rassemblé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne est en marche afin de conquérir l’Irak et de lui imposer une occupation impérialiste. Les bombes des envahisseurs frappent la population de Bagdad. Dans cette guerre impérialiste de rapine et de conquête, les ouvriers et les opprimés du monde entier ont un côté à prendre. La Ligue pour la Quatrième Internationale (LQI) et sa section US, l’Internationalist Group (IG), appellent à la mobilisation de la puissance de la classe ouvrière en défense de l’Irak semi-coloniale et pour la défaite des bouchers impérialistes qui dévastent ce pays assiégé du Proche-Orient. Des dizaines de millions de personnes ont manifesté en opposition à cette guerre. Mais les marches pacifistes inoffensives, même les plus grandes, n’arrêteront pas les bellicistes impérialistes. Leur boucherie ne peut être arrêtée que par la mobilisation d’une puissance plus grande : la puissance du prolétariat international, qui a le pouvoir et qui occupe la place sociale nécessaire pour arrêter tout net la machine de guerre. Il faut appeler à une totale mobilisation ouvrière pour battre les dirigeants capitalistes et leur guerre. Les bouchers Bush et Blair bombardent Bagdad  (20 mars 2003) 

L’axe franco-russe-allemand n’est pas une force de « paix » 
Pour la défaite de tous les impérialistes!
Mobilisation de la puissance de la classe ouvrière pour la défaite de la guerre contre l’Irak! 
Tract distribué par la Ligue pour la Quatrième Internationale à l’occasion de la manifestation antiguerre dAmsterdam du 15 février 2003.
Les dirigeants impérialistes des USA et leur allié britannique sont prêts à déclencher un carnage horrible en Irak. Actuellement, les gouvernements français, allemand, belge et russe manœuvrent pour éviter une nouvelle résolution de l’ONU autorisant explicitement la guerre à ce moment. Cependant, tous les impérialistes, leurs alliés et leurs larbins ont soutenu la résolution 1441 du Conseil de sécurité, au nom de laquelle le massacre du peuple irakien sera perpétré. La Ligue pour la Quatrième Internationale déclare que l’invasion imminente de l’Irak doit être combattue par la mobilisation internationale de la puissance de la classe ouvrière, notamment par des boycotts ouvriers du transport du matériel de guerre et par des grèves ouvrières contre la guerre. Défense de lIrak – Pour la défaite des impérialistes ! Pour la défaite de tous les impérialistes !  (15 février 2003)

Les États-Unis préparent un 
nouveau Carnage du désert
Pour la défaite des impérialistes – Défense de l'Irak ! 
La stratégie de « première frappe » du Pentagone: 
course folle à une troisième guerre mondiale
Les criminels de guerre impérialistes sont prêts à déclencher l'apocalypse sur les bords du Tigre et de l'Euphrate. Le Pentagone a maintenant le feu vert par les Partis républicain et démocrate pour exécuter sans entraves le massacre que la Maison Blanche a depuis longtemps ordonné. Après le débat rituel et l'approbation de routine du Congrès, une farce similaire se déroulera aux Nations unies.  La Ligue pour la Quatrième Internationale (LQI) et l'Internationalist Group (section US de la LQI) appellent la classe ouvrière internationale à défendre l'Irak et à lutter pour la défaite de la guerre impérialiste, aussi bien sur le « front intérieur » qu'à l'extérieur. Contre le pacifisme bourgeois, nous, communistes, appelons à la guerre de classe contre la guerre impérialiste. La « guerre antiterroriste » sans fin proclamée par les USA est le prélude à une troisième guerre mondiale impérialiste. Pour la défaite des impérialistes ! Défense de l'Irak !  (octobre 2002)

Lettre à la LCI
L'auteur de la lettre à la Ligue Communiste Internationale que nous publions ici est un ancien militant de la Tendance Plate-forme Trotskyste (TPT), minorité oppositionnelle dans le Parti Socialiste de Travailleurs (PST) algérien, section sympathisante du Secretariat Unifié (SU) dirigé alors par Ernest Mandel. Dans ce texte, il montre comme la LCI a rompu avec le trotskysme sur une série de questions décisives – la « question russe », la question coloniale et la perspective iskristede construction d'un parti leniniste-trotskyste dans le Maghreb – pour s'enfoncer dans un centrisme de gauche avec des paroles « orthodoxes » creuses et des actions qui capitulent devant « sa propre » bourgeoisie. Sa conclusion : « Ainsi, elle ne fera jamais la révolution, ni au Maghreb ni en France ni nulle part. » Lettre à la LCI (octobre  2002)

Pour une guerre de classe contre la guerre impérialiste !
Elections de guerre raciste en France 
A bas le front populaire PS-PCF-Verts antiouvrier et anti-immigré ! 
Aucun soutien à la pseudo-opposition de Lutte ouvrière ! 
Pour un gouvernement ouvrier !
La France est un pays impérialiste en guerre : plus de 500 militaires français occupent l’Afghanistan, pendant qu’en France les « forces de l’ordre » font la chasse aux immigrés, considérés comme des « ennemis de l’intérieur ». Mais aucun candidat et aucun parti, même à la soi-disant « extrême gauche », ne s’opposent à cette sale guerre. Néanmoins, elle est bien présente dans le cirque électorale bourgeois hexagonal derrière les surenchères ouvertement racistes sur la « sécurité ». Elle s’est concrétisée par le renforcement des pouvoirs de police, dont Vigipirate n’est que le haut de l’iceberg. L’« extrême gauche » est fascinée par les scores d’« Arlette » (Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière) dans les enquêtes. Loin de lutter contre la guerre et son front intérieur, LO avait salué la mobilisation bonapartiste et raciste de la police et la gendarmerie. La LCR, pour sa part, veut l’intervention de l’impérialisme européen en Proche-Orient, faisant appel aux meurtriers qui ont dévasté Belgrade au nom des « droits humains ». Contre ces « gauchistes » qui ont pris leur place dans le train de bagage du front populaire de guerre, il faut construire un parti authentiquement trotskyste dans la lutte pour reforger la Quatrième Internationale.   Elections de guerre raciste en France (avril 2002)

Chassez l'armée et les colons sionistes des Territoires occupés !  Pour la révolution ouvrière arabe-hébraïque ! 
Défense du peuple palestinien – 
Pour la défaite du « blitzkrieg »
génocide israélien ! 
Le gouvernement israélien a lancé une guerre génocide contre les Palestiniens. Son but est de  « décapiter » l’Autorité palestinienne, de tuer des milliers d’opposants au brutal régime israélien et de réaliser l’« épuration ethnique » de zones clés en Cisjordanie et à Gaza en chassant des dizaines de milliers  de Palestiniens, qui sont déjà des réfugiés dans leur propre pays. La direction sioniste a reçu le feu vert du gouvernement américain pour déclencher cette guerre terroriste. Dans le même temps, les USA et leurs alliés de l’OTAN maintiennent l’Afghanistan sous le talon de fer de leur occupation, tandis qu’ils préparent une nouvelle guerre contre l’Irak. La Ligue pour la Quatrième Internationale lance un appel urgent à la défense du peuple palestinien contre la « solution finale » sioniste ! Défense du peuple palestinien (mars 2002)

Le juge fédéral confirme la condamnation truquée et ordonne une nouvelle audience pour statuer sur la sentence de mort
Le combat pour libérer Jamal devient plus urgent
Mobilisons la puissance de la classe ouvrière pour la libération de Mumia !
Il y a vingt ans, la police de Philadelphie a tiré sur Mumia Abu-Jamal, manquant de peu de le tuer. Il a ensuite été victime d'une machination judiciaire l'accusant d'avoir tué un flic et l'envoyant dans les couloirs de la mort de l'Etat de Pennsylvanie. Depuis lors, son cas symbolise le caractère raciste de la « justice » capitaliste américaine. Le 18 décembre dernier, pour la première fois – après des années d'appels en justice et de mobilisations dans la rue – un juge fédéral a déclaré que la condamnation à mort de Jamal était le produit d'une erreur de procédure judiciaire. Aujourd'hui nous avertissons: ce jugement ne lève pas la menace d'une exécution de Mumia. Il doit stimuler les efforts pour mobiliser la classe ouvrière et les opprimés afin d'arracher ce combattant courageux contre l'injustice aux griffes de l'Etat capitaliste qui cherche à faire taire pour toujours cette puissante « voix des sans-voix ». Le combat pour libérer Jamal devient plus urgent  (janvier 2002) 

Université de la ville de New-York
Manifestation contre l'« épuration de guerre » qui frappe les étudiants immigrés 
Dans la soirée du 28 novembre dernier, à Manhattan, quelque 300 manifestants se sont rendus au Hunter College pour protester contre l'augmentation raciste des droits d'inscription qui vise les étudiants immigrés sans papiers de l'université de la ville de New-York (City University of New York - CUNY). Cette importante manifestation contre l'«épuration de guerre», dont l'Internationalist Group a été à l'initiative, représente un pas significatif vers une lutte de classe contre cette guerre qui prend notamment pour cibles les travailleurs, les minorités opprimées et les immigrés «du pays». Manifestation contre l'« épuration de guerre »  (janvier 2002) 

De la campagne de guerre antisoviétique à nos jours
Limpérialisme : Parrain des oppresseurs des femmes afghanes
Non au voile ! Libération des femmes par la révolution socialiste internationale !
Pendant le dernier quart de siècle, le statut de la femme a occupé le premier plan des guerres en Afghanistan. Aujourd’hui, les féministes et les libéraux  bourgeois utilisent l’oppression brutale que les talibans – des intégristes islamiques – imposent aux femmes afghanes pour justifier le bombardement terroriste de Kaboul par Bush. Cependant, c’est avec l’assentiment américain que les talibans ont pris le pouvoir en 1996. Les alliées actuels de Washington dans l’« Alliance du Nord », un ramassis hétéroclite de seigneurs de la guerre que pendant la deuxième Guerre Froide étaient financées, armées, entrainées et payées par la CIA, a répandu pendant une vingtaine d’années la terreur contre-révolutionnaire pour la cause de l’anticommunisme, la réaction islamique et la perpétuation de l’asservissement des femmes. Non seulement les féodaux patriarcaux (des deux côtés) mais aussi leurs parrains impérialistes, qui prétendent défendre la « civilisation », sont les ennemis des femmes. La Ligue pour la Quatrième Internationale défende l’intervention soviétique en Afghanistan dans les années 80, et appelle aujourd’hui à défendre l’Afghanistan, vaincre l’attaque impérialiste et lutter pour l’émancipation des femmes afghanes par la révolution socialiste dans toute l’Asie centrale et méridionnale. L’impérialisme : Parrain des oppresseurs des femmes afghanes  (octobre 2001) 

Après l’attentat aveugle contre le World Trade Center
Les Etats-Unis attisent l’hystérie de guerre impérialiste, poussent à un Etat policier
Pour la défaite de la campagne de guerre US-OTAN –
Pour la révolution socialiste internationale!
Déclaration de l’internationalist Group, section aux Etats-Unis de la Ligue pour la Quatrième Internationale
Les dirigeants capitalistes des Etats-Unis battent les tambours de l’agression impérialiste et de la répression intérieure suite aux attaques coordonnées, le 11 septembre au matin, dans lesquelles des pirates de l’air ont fait s’écraser des avions de ligne contre le World Trade Center, à New York, et contre le Pentagone, dans les environs de Washington.  Les médias et les politiciens bourgeois d’un même pas, exigeant des représailles sanglantes contre celui qui est désigné comme la cible principale de la riposte de l’empire américain.  De même qu’en 1999 les « droits de l’homme » ont été le cri de guerre des impérialistes américains et européens pendant leurs bombardements aériens terroristes contre la Yougoslavie, c’est aujourd’hui au nom de l’« antiterrorisme » que la bande qui a effectué, en 1990-91, le « carnage du désert » contre l’Irak se prépare à écraser des pays semi-coloniaux aussi bien que les Etats où le régime capitaliste a été renversé. L’Internationalist Group, section de la Ligue pour la Quatrième Internationale, appelle le prolétariat de tous les pays à lutter pour la défaite de la campagne impérialiste de guerre et de répression. Les USA attisent l’hystérie de guerre impérialiste  (14 septembre 2001) 

Déclaration de fusion 
entre la Ligue pour la Quatrième Internationale et la Revolutsionnaya Kommunisticheskaya Organisatsiya d’Ukraine
La Ligue pour la Quatrième Internationale (LQI) et la Revolutsionnaya Kommunisticheskaya  Organisatsiya (RKO – Organisation communiste révolutionnaire) d’Ukraine annoncent la fusion de nos deux organisations afin de faire avancer la lutte pour reforger une authentique Quatrième Internationale trotskyste, parti mondial de la révolution socialiste. Cette fusion a été  précédée de plus d’un an de discussions et de travail commun sur des questions clés qui se posent au prolétariat au niveau mondial et en Ukraine. Ensemble, nous nous basons sur la déclaration de fondation de la LQI, en 1998.  Déclaration de fusion entre la LQI et la RKO d'Ukraine  (26 juillet  2001) 

Pour un gouvernement ouvrier et paysan! 
Algérie : Kabylie en révolte
Contre le pouvoir assassin et la réaction islamique, une seule solution: la révolution prolétarienne!
Le 18 avril Massinissa Guermah, lycéen de 20 ans, est exécuté de sang-froid dans une gendarmerie à Béni-Douala, près de Tizi Ouzou. Dès lors la région est bouleversée par des heurts quotidiens entre les forces dites « de l’ordre » et une population en colère. Plus qu’une protestation ou des émeutes, c’est une vraie révolte contre le régime militaire, la plus importante depuis le soulèvement d’octobre 1988. Ce n’est pas seulement contre « le pouvoir » qu’ils s’insurgent, mais aussi contre les politiciens bourgeois kabyles qui servent de pompiers du système. Pour éviter que l’issue de cette rébellion soit le renforcement du le front populisme berbériste ou la résignation face à la dictature, ou encore que la réaction islamique prenne pied en Kabylie, il faut lutter pour une direction prolétarienne, communiste et internationaliste. 

Première partie 
  • Combat contre la mal-vie et la hogra 
  • La banqueroute du nationalisme kabyle 
  • « Concorde civile » avec les islamistes pour  appuyer le pillage impérialiste 
  • Socialisme ou barbarie: la paupérisation de l’Algérie 

  • Révolte en Kabylie (1ère partie) (juin 2001) 

    Deuxième partie 

  • La classe ouvrière dans la tourmente 
  • A bas le Code de la Famille! Pour la libération des femmes par la révolution socialiste! 
  • Le trotskysme contre la gauche opportuniste 
  • Forger des vrais partis trotskystes sur les deux côtés de la Méditerranée! 

  • Révolte en Kabylie (2ème partie) (juin 2001)
    Défense du peuple palestinien!
    Les dirigeants israéliens preparent la guerre totale
    Après l’éclatement de la seconde intifada en septembre 2000, les dirigeants israéliens de tous les partis ont conclu qu’il n’y avait aucune raison de maintenir la fiction de l’autonomie palestinienne. Si le « processus de paix » d’Oslo est mort, beaucoup de gens posent la question : Qu’est-ce qui va le remplacer ? La réponse est : la guerre, plus exactement une guerre d’expansion pour démembrer les « Territoires », annexer une fois pour toutes de grandes parties de la « Judée » et de la « Samarie » et démanteler l’Autorité Palestinienne, dont l’utilité pour les sionistes a vécu. 
    Les dirigeants israéliens préparent la guerre totale (juillet 2001) 

    Défense du peuple palestinien!
    Pour une république arabe-hébraïque au sein d'une fédération socialiste du Moyen Orient!
    La défense de la population palestinienne assiégée demande une lutte internationaliste contre tous les gouvernements capitalistes, les impérialistes « démocratiques » et leurs satrapes semi-coloniaux. Cela veut dire surtout une lutte pour faire éclater Israël de l’intérieur, pour que les travailleurs hébraïques rompent avec le sionisme et se joignent à leurs frères et sœurs de classe palestiniens dans une lutte commune pour la révolution prolétarienne. 

    Première partie 
  • La mystification du "processus de paix" d'Oslo 
  • Deux peuples, une terre 
  • Défense du peuple palestinien (1ère partie) (février 2001) 

    Deuxième partie

  • Le marxisme et les peuples interpénétrés 
  • Pour une fédération socialiste du Proche Orient! 
  • Défense du peuple palestinien (2ème partie) (février 2001)
    Déclaration de la Ligue pour la Quatrième internationale
    La déclaration de la fondation de la Ligue pour la Quatrième Internationale, adoptée le 6 avril 1998 par l'internationalist Group (Etats-Unis et Méxique), la Liga Quarta-Internacionalista do Brasil et le Groupe internationaliste (ex-Fraction Révolution Permanente) en France. Déclaration de la Ligue pour la Quatrième Internationale
     

    No. 1, juin 2001

    • Algérie: Kabylie en révolte 
    • Déclaration de la Ligue pour la Quatrième Internationale 
    Sommaire

    50 DA  € 1  US$ .75 


    No. 2, décembre 2001

    • Pour la défaite de l'impérialisme! Défense de l'afghanistan et de l'Irak! 
    • L'impérialisme: Parrain des oppresseurs des femmes afghanes 
    Sommaire

    50 DA  € 1.25  US$ 1.25 


    Supplément Spécial, mai 1998:

    Reforgeons la Quatrième Internationale!
    Documents de la Fraction Révolution Permanente

    € 2.50 
     

    Pour contacter la LQI

    U.S.A.

    Pour contacter la Ligue pour la Quatrième Internationale, adresser correspondance à: Internationalist Group, Box 3321, Church Street Station, New York, NY, 10008, U.S.A. Tel (212) 460-0983. Fax (212) 614-8711 
    E-mail: mailto:internationalistgroup@msn.com

    FRANCE

    Pour contacter le Groupe Internationaliste en France, adresser correspondance à: MBE No. 244, 80, rue Legendre, 75017 Paris, France 

    ALLEMAGNE

    Pour contacter la LQI en Allemagne, adresser correspondance à: Postfach 74 06 41, 22096 Hamburg, Allemagne 

    BRESIL

    Pour contacter la Liga Quarta-Internacionalista do Brasil, adresser correspondance à: Caixa Postal 084027, CEP 27251-970, Volta Redonda, R.J., Brésil 

    MEXIQUE

    Pour contacter le Grupo Internacionalista/México, adresser correspondance à: Apartado Postal 70-379, Admón. de Correos No. 70, CP 04511, México, D.F., Mexique 

     



     
     
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