N° 5, mai 2004  Numéro spécial sur le Maghreb Sommaire Pour accéder aux articles, cliquer sur les titres

 

Révolte en Irak contre l’occupation coloniale  Mobilisons les travailleurs du monde entier pour vaincre les impérialistes ! L’Irak est actuellement ébranlée par une révolte qui embrase presque toutes les villes du Centre et du Sud du pays. Dépassant les divisions historiques attisées par les impérialistes depuis l’époque de la colonie britannique, les musulmans de doctrine sunnite et chiite se sont rapprochés pour combattre l’ennemi commun : les envahisseurs dirigés par les USA, avec leurs alliés impérialistes de deuxième et troisième rangs. La Ligue pour la Quatrième Internationale a souligné que chaque coup donné par le peuple irakien contre ses sanguinaires maîtres coloniaux et contre les armées d’occupation sert la cause des exploités et opprimés du monde. En même temps qu’ils expriment leur haine profonde envers les crimes impérialistes, les révolutionnaires prolétariens doivent aussi analyser correctement la nature de la bataille pour pouvoir vaincre un ennemi sans scrupules qui veut soumettre le monde entier à ses diktats. Il est tout à fait correct de diriger le feu politique d’abord contre l’impérialisme yankee dominant, mais il est indispensable dans le même temps de s’opposer fermement à tous les impérialistes. Face aux nationalistes petits-bourgeois et aux courants religieux et islamistes, nous luttons pour la révolution prolétarienne en Irak comme dans tous les pays semi-coloniaux d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Asie, et dans les centres impérialistes.   Révolte en Irak contre l’occupation coloniale (27 avril 2004)

Présidentielles truquées et résistance ouvrière à l’offensive capitaliste  Algérie : contre tous les clans bourgeois – forger un parti ouvrier révolutionnaire ! Dans les élections quinquennales à la présidence algérienne, le chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika se vante d’être l’homme de la « réconciliation nationale ». En réalité, il a cherché a « réconcilier » le militarisme et l’islamisme. Les présidentielles algériennes se déroulent dans un contexte internationale et régionale explosif. Dans l’Irak a éclaté un soulèvement contre l’occupation coloniale. Pour les « décideurs » à Alger et leurs patrons impérialistes, l’enjeu principal du scrutin est de maintenir la « stabilité » du pays maghrébin, de sauvegarder les conditions pour l’exploitation de ses richesses … et de ses travailleurs. Le principal concurrent du président était son ancien premier ministre Ali Benflis, avec un programme presque identique à celui de Bouteflika. L’automne dernier a été marqué par toute une vague de grèves, entre autres par les cheminots et les mécanos, et surtout celle des enseignants du sécondaire qui a duré plus de deux mois. Mais l’UGTA représent un obstacle pour empêcher la résistance ouvrière, étant un mécanisme de contrôle gouvernemental sur le prolétariat algérien. Au lieu de la lutte des clans bourgeois, il faut une lutte de classe acharnée contre la bourgeoisie. I. La farce électorale  Algérie : Contre tous les clans bourgeois, I (7 avril 2004)  II. Les nouvelles luttes ouvrières  Algérie : Contre tous les clans bourgeois, II  (8 avril 2004)  III.  L’obstacle de l’UGTA Algérie : Contre tous les clans bourgeois, III (8 avril 2004)  IV. Il faut forger un parti trotskiste authentique  Algérie : Contre tous les clans bourgeois, IV (11 avril 2004)

Coup d’Etat fomenté par les impérialistes et soutenu par l’ONU   Les Etats-Unis et la France imposent une nouvelle occupation coloniale Il faut chasser les impérialistes d’Haïti ! Le dimanche 29 février à l’aube, le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a été contraint d’abandonner son poste sous l’énorme pression de Washington. Il a ensuite été embarqué à bord d’un avion américain qui l’enlevait d’Haïti sans qu’il connaisse même sa destination. Peu après son départ sont arrivés les premiers marines américains, secondés par des troupes en provenance des colonies antillaises de la France. Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni en session extraordinaire pour donner son aval à l’occupation coloniale. Ainsi s’est ouvert un “nouvel chapitre” des relations d’Haïti avec les puissances impérialistes, une occupation conjointe par ses anciens maîtres coloniaux. Les différends d’ordre tactique apparus entre les rivaux impérialistes sur l’invasion de l’Irak semblent avoir été surmontés, et ce sont les masses haïtiennes qui en payeront le lourd prix. Au nom du « maintien de la paix », les puissances impérialistes sont en train de réinstaller un gouvernement des escadrons de la mort. Néanmoins, la résistance par les travailleurs haïtiens et l’action ouvrière dans les USA et l’Europe pourra faire d’Haïti un enfer tropical pour les impérialistes.  Il faut chasser les impérialistes d’Haïti ! (1er mars 2004)  Combattre les putschistes – Aucun appui politique à Aristide ! Organiser la résistance sous direction ouvrière contre les envahisseurs des escadrons de la mort ! Au cours des trois dernières semaines, des rebelles criminels réactionnaires ont déclenché un coup d’Etat armé contre le gouvernement haïtien de Jean-Bertrand Aristide, appuyé auparavant par l’administration démocrate de Clinton. Les putschistes sont alliés avec une coalition d’opposition soi-disant « démocratique », financée en sous-main par le régime républicain de George Bush. Cependant, le gros de la population a été réduite à la pénurie par la politique économique antiouvrière d’austérité et de privatisation menée par Aristide sur ordre du Fonds monétaire international. Les travailleurs et les pauvres ne doivent pas soutenir politiquement l’un ou l’autre côté en concurrence, entre un régime populiste décadent installé par les impérialistes et une répugnante opposition de front impopulaire soutenue par les impérialistes. Il faudrait organiser l’action ouvrière de lutte de classe, autant en Haïti comme en République Dominicaine, et construire des partis ouvriers révolutionnaires opposés à tous les partis bourgeois des régimes fantôches de l’impérialisme américain. Organiser la résistance ouvrière contre les envahisseurs ! (28 février 2004)

Le Maroc et l’ONU hors du Sahara occidental ! A bas le plan Baker ! Le peuple sahraoui sous la botte du « nouvel ordre » impérialiste Parallèlement à l’occupation coloniale de l’Irak, approuvée a posteriori par les Nations Unies, les impérialistes entendent aussi « pacifier » divers points « chauds » de l’Afrique et y compris « régler » la question du Sahara occidental. Le peuple sahraoui, qui a lutté pendant plus de 40 ans pour son indépendance et depuis 1975 contre l’armée d’occupation marocaine, est menacé de disparition. Son droit à l’existence en tant que nation est enterré par un plan américain qui projette une « autonomie » bidon sous la botte de la monarchie chérifienne. Pour Washington, le Maroc est la pierre angulaire de son emprise grandissante sur l’Ouest africain, tant militaire que politique. La Ligue pour la Quatrième Internationale réclame l’indépendance immédiate et inconditionnelle du Sahara occidental et exige le retrait immédiat de toutes les troupes impérialistes et marocaines. Et alors que les nationalistes ne peuvent qu’essayer de s’accommoder avec les régimes bourgeois régionales et leurs patrons impérialistes, les révolutionnaires prolétariens luttent pour la révolution ouvrière qui les renversera et pour une fédération socialiste du Maghreb. Le peuple sahraoui sous la botte impérialiste (15 février 2004)